[LA MAJORITE AUGMENTE LES IMPÔTS UNE DEUXIEME FOIS !]

Budget 2025 : le dérapage budgétaire est confirmé.

Alors que le budget 2025 a été adopté, nous constatons avec inquiétude que notre alerte reste trop ignorée par la presse. Pourtant, les chiffres sont accablants et les conséquences bien réelles pour l’avenir de Lescar et le pouvoir d’achat de ses habitants.

Il est de notre devoir de revenir sur ce sujet crucial.

Depuis 2019, les dépenses de fonctionnement explosent, les impôts augmentent, et la majorité municipale persiste dans une trajectoire financière dangereuse.

De 2019 aux projections 2025 :

+12,7 salariés équivalents temps plein.

+18,5 % de hausse de la masse salariale.

+47 % de charges à caractère général.

+25 % de dépenses de fonctionnement;

Comparaison édifiante avec nos voisines :

Lescar (9 500 habitants) affiche +26 % de charges de personnel par rapport à Oloron (10 600 hab).

Dépenses globales entre 2019 et 2023 : Oloron : +2 %, Orthez : +9,5 %, Lescar : +16 % !

En 2025, Lescar dépensera autant en charges générales que Lons (13 700 hab) : 4,139 M€ contre 4,137 M€.

Les faits sont là : les dépenses dérapent, les impôts suivent — et c’est la deuxième hausse sous ce mandat, la troisième en sept ans, un triste record.

La promesse de stabilité fiscale s’effondre, et ce sont les retraités, les classes moyennes et les entreprises qui en subissent les conséquences. Ceux qui ont voté pour cette augmentation jouent contre les Lescariens.

Pour illustrer le propos, un propriétaire d'une maison de 74 m² à Lescar payait 739 € de taxe foncière en 2017, 798 € en 2020, et devra débourser 1169 € en 2025 : +46% depuis le début du mandat !

Pendant ce temps, aucune anticipation des crises, aucune réforme structurelle, aucune vision d’avenir.

Nous portons une autre voie :

- Une gestion sobre et responsable des finances publiques,

- Une densification raisonnée pour élargir l’assiette fiscale sans dégrader notre qualité de vie,

- Une réorganisation des services publics pour plus d'efficacité.

“Zéro dépenses inutiles” : tel doit être notre cap.

Nous le devons aux Lescariens. Le temps est venu de remettre en cause ce modèle qui ne tient plus. Les solutions existent, encore faut-il le courage politique pour les mettre en œuvre.