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  • Photo du rédacteurJérôme Mange

[Premier bilan]


La vie politique doit se nourrir de la confrontation de points de vue. L’opposition a donc un rôle à tenir. Nous l’assumons entièrement en proposant un nouveau discours politique sans langue de bois, toujours argumenté. Nous le devons à nos électeurs et, au-delà, à tous les Lescariens. Tout cela n’empêche pas d’avoir une attitude respectueuse vis-à-vis de tous les élus et des relations courtoises avec Mme la Maire avec laquelle nous échangeons quand elle nous sollicite.

Il y a 14 mois, nous avons dit que nous serions actifs, constructifs et attentifs au respect de la parole publique.

Actifs, nous le sommes et nous l’avons notamment été dès le début de la crise sanitaire en se rendant utiles auprès des lescariens et des acteurs locaux.

Constructifs, nous le sommes. Nous avons fait des propositions concrètes pour les associations, les commerçants, la jeunesse, la transition énergétique ou encore le droit d'expression de l'opposition municipale. Nous restons dans la dynamique de notre projet présenté en mars 2020.

Attentifs au respect de la parole publique, nous le revendiquons car nous sommes convaincus que les promesses non tenues affectent la confiance des électeurs.

Ainsi, nous constatons que les premiers mois du mandat sont marqués par des engagements reniés.

La candidate Valérie Revel annonçait dans la presse le 10 mars 2020 « un projet à fiscalité constante et sans augmentation des impôts ». 14 mois plus tard, Mme la Maire a fait voter une hausse de 9,34% des impôts que nous jugeons non justifiée au regard de l’excédent budgétaire de 1,2M€ « tombé du ciel » sur l’année 2020. La Covid et la réforme fiscale ont bon dos.

Elle présentait un projet « rigoureusement chiffré » à 18M d’€ qui est passé à 24M d’€ une fois élue avec de nouveaux investissements « sortis du chapeau » comme le projet de création d’un 2ème terrain de sport synthétique d’un coût de 500 000 €.

Elle annonçait « un budget dédié de 238 000 € par an » pour les associations. 14 mois plus tard, le niveau d’aides aux associations est gelé à hauteur de 218 275 €.

Elle annonçait enfin qu’elle mettrait en suspens « ses responsabilités professionnelles pour se consacrer pleinement à sa commune ». 14 mois plus tard, elle est toujours en activité professionnelle tout en étant épaulée par un chef de cabinet politique qui a été la première embauche du mandat.

Au-delà des promesses non tenues, nous regrettons le délai de 26 mois pour que Lescar adhère à la police intercommunale alors que les actes malveillants ont été nombreux au second semestre 2020. Nous sommes inquiets quant à la qualité de certains programmes immobiliers qui sortent de terre en termes de critères de développement durable et de sécurité d’accès. Nous ne voyons pas d’actions environnementales municipales fortes. Les seuls projets portés dans ce domaine le sont par l’agglomération (ex. maraîchage bio, développement de Cap Ecologia, piste cyclable de Lescar Soleil). Nous constatons que les routes et les trottoirs de certains quartiers sont encore en très mauvais état. Nous sommes préoccupés par les relations tendues entre la ville et certaines associations locales. Enfin, en matière de proximité, les élus sont encore trop éloignés des préoccupations quotidiennes des Lescariens dont certains nous contactent car ils n’ont pas de réponses de la Mairie à leurs sollicitations.

Globalement, nous ne percevons pas à ce jour le changement qui est pourtant nécessaire à Lescar.

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