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[Conseil Municipal #35] - Nos principales prises de position

  • Photo du rédacteur: Jérôme Mange
    Jérôme Mange
  • 25 sept.
  • 6 min de lecture

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📆 Mercredi 24 septembre - 20h30


📍 Hôtel de Ville.


👉 Rapport n°5 : Emprunt 2025.


Notre intervention : "Lors du vote du budget le 9 avril dernier, un emprunt d’équilibre budgétaire de près de 1,9 million d’euros avait été inscrit pour financer les investissements prévus en 2025. À l’époque, vous aviez indiqué qu’il s’agissait d’une inscription de principe, et que le recours effectif à cet emprunt paraissait peu probable.

Aujourd’hui, on nous annonce que cet emprunt sera finalement contracté.

Cette décision intervient alors même qu’une nouvelle hausse de la fiscalité locale a été actée pour 2025, la seconde après celle de 2021. Elle s’inscrit aussi dans un contexte national où la vigilance des citoyens sur l’utilisation des fonds publics, et leur préoccupation pour le pouvoir d’achat, sont plus fortes que jamais.

Dans ce cadre, cette décision d’emprunter pose question : Sommes-nous toujours en mesure de garantir un équilibre budgétaire durable, sans recourir de manière répétée à l’endettement ou à la hausse des impôts ?

Je rappelle que depuis 2020, le montant des impôts locaux payé par les Lescariens a augmenté de 43 % depuis 2020.

Comme nous l’avons déjà exprimé à plusieurs reprises, nous restons très attentifs à la soutenabilité financière des choix budgétaires, à moyen et long terme. C’est pourquoi, en cohérence avec nos positions précédentes, nous ne pourrons pas approuver cette souscription d’emprunt et voterons contre cette délibération".


➡ Quand la Maire défend son bilan et sa gestion, nous choisissons de défendre le pouvoir d'achat des Lescariens. Face à une municipalité qui justifie ses choix budgétaires en mettant en avant ses réalisations ou en accusant l'Etat de tous les maux, nous rappelons qu’il est essentiel de garder une attention constante sur la réalité économique de nos concitoyens. Tous les propriétaires à Lescar ne sont pas riches, loin de là. Posséder un bien immobilier, même une maison, ne signifie pas automatiquement disposer de revenus confortables.

Or, la Maire semble balayer cette nuance d’un revers de main, en affirmant : « Ceux qui ont une grande maison peuvent payer. » Cette déclaration, un peu rapide oublie que de nombreux foyers ont hérité de leur logement, ou ont investi toute une vie pour y parvenir, et qu’ils peinent aujourd’hui à faire face à l’augmentation du coût de la vie, des charges et des impôts locaux.

Notre priorité reste claire : défendre le pouvoir d’achat de tous les Lescariens, sans préjugés ni raccourcis. Une politique juste doit prendre en compte la diversité des situations, au-delà des apparences.


LES CHIFFRES-CLES


Charges de personnel : +14% depuis 2019 (+18,5% projeté fin 2025, + 12,7 salariés équivalent temps plein)

2019 : 8 084 K€

2024 : 9 218 K€ (soit 61 % des dépenses de fonctionnement).

→ 911 €/habitant en 2024 (contre 720 € au niveau national).


Charges à caractère général : +27% (+47% projeté fin 2025)

(ensemble des dépenses hors masse salariale nécessaires au fonctionnement quotidien)

2019 : 2 811 K€

2024 : 3 491 K€

→ 345 €/habitant en 2024 (moyenne nationale : 317 €).


Total des dépenses de fonctionnement : +16% (+25% projeté fin 2025)

2019 : 13 081 K€

2024 : 15 180 K€

→ 1 554 €/habitant en 2024 (moyenne nationale : 1 335 €).


Impôts (part communale) : +9.34% en 2021, +8,55% en 2025.

Montant des impôts locaux payés par les Lescariens et les entreprises : +43 % entre 2020 et 2025.


👉 Rapport n°10 - Mandat spécial pour le déplacement d'élus au congrès des maires


Notre intervention : "Le Congrès des Maires est chaque année un rendez-vous important pour les élus locaux. Dans le cadre de ce mandat, vous y avez régulièrement participé, accompagné de votre premier adjoint, avec une prise en charge par la commune des frais de transport, d’hébergement et de restauration.

Même si nous considérons que ces frais pourraient, comme c’est le cas dans d’autres communes, être assumés directement par les participants sur leurs indemnités d’élu, nous avons jusqu’à présent accepté ce principe.

Aujourd’hui, vous nous proposez d’élargir cette délégation à cinq élus, au lieu de deux auparavant. Cette évolution interroge directement sur la bonne utilisation des deniers publics, un sujet qui, comme je le rappelais il y a quelques instants, doit rester au cœur de nos préoccupations collectives.

Dans un contexte où les impôts locaux viennent d’être augmentés pour la seconde fois en cinq ans, ce choix envoie un signal paradoxal aux Lescariens : cette décision nous semble difficile à justifier.

Par souci de cohérence avec notre engagement en faveur d’une utilisation sobre et responsable des deniers communaux, nous ne pourrons pas approuver cette délibération et voterons contre."


➡ La Maire a précisé que seuls les frais de transport seront pris en charge par la commune, et que l’ensemble des dépenses liées aux déplacements seront incluses dans l’enveloppe budgétaire dédiée. Pour 2025, cette enveloppe est fixée à 4 500 € pour les frais de missions et déplacements des élus de la majorité (contre 3 883 € dépensés en 2024). À cela s’ajoutent les frais de représentation de la Maire, établis à 2 000 € par an.

Au-delà des montants en jeu, relativement modestes à l’échelle d’un budget de fonctionnement de 16 millions d’euros, et sans remettre en question l’engagement et la probité des élus de la majorité, c’est surtout la symbolique de ces dépenses qui interroge.

Dans un contexte où l’on demande à tous des efforts financiers, où le coût de la vie pèse de plus en plus sur les ménages, il nous semble important que les élus montrent l’exemple. Les indemnités perçues pour l’exercice de leur mandat doivent désormais pouvoir couvrir ce type de frais, sans recourir systématiquement aux deniers publics. Il en va de la cohérence entre les décisions politiques et les attentes légitimes des citoyens en matière de sobriété et de responsabilité.


👉 Rapport n°16 - Acquisition de terrain auprès de la famille PERE - site antique du Bialé

👉Rapport n°17 - Vente de la parcelle communale, cadastrée section AO numéro 1019p, au profit du propriétaire voisin, la SCI EL VA

👉Rapport n°18 - Vente de la parcelle communale cadastrée section AR numéro 364 - chemin de Batan


Notre intervention : "Permettez-moi de regrouper les trois prochaines délibérations en une seule intervention, puisqu’elles concernent un même interlocuteur.

Tout d’abord, sur le rapport n°16 : il est proposé que la commune acquière deux parcelles arborées, d’une superficie totale de 1 355 m², situées à proximité de l’EHPAD, pour un montant de 30 000 €. Ces terrains se trouvent sur le site du Bialé. À ce stade, nous nous interrogeons sur la priorité d'acquisition de ce foncier.

Parallèlement, le rapport n°17 prévoit la vente à ce même interlocuteur d’une parcelle de 450 m², située au terrain Roussille, pour un montant de 4 050 €, alors que son estimation par les services des Domaines s’élève à 8 100 €.

Enfin, sur le rapport n°18, il est proposé de vendre un terrain de 3 600 m², chemin de Batan, pour un montant de 300 000 €. Là encore, l’estimation des Domaines est plus élevée puisqu’elle est de 360 000 €. Cette baisse de prix est justifiée par la démolition d’une ancienne plateforme en aggloméré et les frais de traitement des déchets. Mais cette justification ne nous paraît pas convaincante, car les Domaines ont justement évalué le terrain en tenant compte de son état actuel. Il ne revient pas à la commune d’assumer indirectement ces travaux à travers une décote.

Si l’on additionne ces trois opérations, on constate un écart cumulé de plus de 64 000 € par rapport aux estimations de l’administration, auquel s’ajoute l’achat d’un terrain de 30 000 € dont l’intérêt immédiat reste flou.

Nous comprenons bien sûr qu’une négociation foncière puisse impliquer certains arbitrages. Mais dans un contexte budgétaire contraint, il nous paraît essentiel de défendre au mieux les intérêts financiers de la commune. Pour toutes ces raisons, et en l’état, nous ne pourrons pas approuver ces trois délibérations."


➡ Les explications apportées par le Premier Adjoint ne nous ont pas pleinement convaincus. À l’examen des éléments présentés, il apparaît que cette opération engendre une perte financière pour la commune. Même si l’objectif affiché peut être compréhensible, nous estimons que les conditions économiques de cette décision ne sont pas favorables aux intérêts de la collectivité. Une gestion rigoureuse des deniers publics impose de s’assurer que chaque opération bénéficie réellement à la commune, à court comme à long terme.


⏱ Fin du Conseil municipal à 22h45.

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